L’inductance est un indice qui permet de déterminer le taux de création de champ magnétique d’un composant électronique par le passage d’un courant en son sein. Ce champ créé résulte du cheminement du courant à travers une succession de spires, une bobine. Par évolution de langage, chaque circuit et composant électrique qui produisent un grand champ magnétique ou possèdent une inductance élevée sont désignés comme inductance.
Avec un courant alternatif, le composant possédant une inductance (très souvent une bobine) agit comme une résistance. Effectivement, ce composant se confronte aux variations de tension du courant passant à travers. Lorsque ce dernier varie, l’inductance évolue et propose une tension U délivrée à ses extrémités.
Pour calculer cette tension instantanée (U) aux bornes de l’inductance, il existe une formule. Il suffit d’avoir l’inductance L en Henry (H) et la variation du courant dans le temps en A/s (di/dt).
Alors, U = L (di/dt)
Attention, dans l’inductance existe un risque en cas de rupture de courant brutal. En effet, selon la formule, le courant demeure continu dans le temps. Si ce n’était pas le cas, les valeurs transitoires de la tension seraient infinies.
Comme expliqué plus haut, l’usage du terme inductance pour présenter un élément d’un circuit est une exagération linguistique. C’est aussi le cas lorsque l’on parle de résistance. À la place d’inductance, le terme bobinage inductif serait plus approprié. Mais cela est tellement plus facile de dire inductance ou parfois « self » pour parler d’auto-induction.
Les « inductances » se trouvent en simple composant classique, mais également en composants montés en surface (CMS, carte électronique, SMD).
Elles sont au nombre de deux : les inductances à noyau magnétique ou les inductances à air.
Ce sont les types d’inductance les plus simples. En effet, leur composition réside en une bobine de fil cuivré. Ce type d’inductance se retrouve principalement dans les appareils audio ou vidéo (tuners, enceintes…) et de nombreux circuits. Ces composants possèdent une inductance plus basse que ceux avec un noyau magnétique, mais proposent un fonctionnement plus proche des attentes en termes de bande passante ou saturation.
Pour un encombrement identique aux inducteurs à air, les inducteurs à noyau magnétique proposent des valeurs plus élevées. Comme noyau, les appareils à haute fréquence utilisent principalement des ferrites quand ceux pour basse fréquence utilisent du fer. La qualité de la ferrite permet une optimisation de la bande passante.
Pour obtenir une inductance idéale, il faut un élément qui ne disperse pas la chaleur. Pour ce faire, il ne doit pas avoir de résistance (à cause des spirales de fils) ni d’effets parasites avec une trop grande proximité des bobines. Pour obtenir la meilleure inductance, tous ces paramètres doivent pris en compte dans la réalisation du composant.
Pour répondre aux différents besoins spécifiques en matière d’inductance, il est crucial de se retourner vers des spécialistes du secteur. Ainsi, il est possible d’obtenir des selfs sur mesure pour s’adapter à des réseaux monophasé ou triphasé, à des contraintes de hautes ou basses fréquences. Pour toute demande d'information, n'hésitez pas à contacter Circé, fabricant de transformateurs pour réseaux monophasés ou triphasés.
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